NICOLAS MENDIHARAT
Nicolas Mendiharat – Permanium Capital : entrepreneur en série ou serial loser ?
Son passé trouble et ses échecs répétés soulèvent de sérieuses interrogations.

Nicolas Mendiharat, aujourd’hui associé-gérant de Permanium Capital, se présente comme un entrepreneur en sérieayant connu de grands succès à travers plusieurs entreprises. Pourtant, son parcours entrepreneurial raconte une toute autre histoire : celle d’un serial loser, accumulant les échecs, avec des entreprises qui s’effondrent les unes après les autres.

Avec plus de 50 millions d’euros de fonds propres dilapidés en vingt ans, une question s’impose : peut-on réellement lui faire confiance ? Ou s’agit-il d’un pseudo-entrepreneur davantage attiré par un style de vie confortable que par la réussite opérationnelle des entreprises qu’il lance… souvent avec l’argent des autres ?


Un parcours entrepreneurial désastreux

Depuis vingt ans, Nicolas Mendiharat a fondé plusieurs entreprises, toutes marquées par d’importantes levées de fonds, suivies d’échecs retentissants :

  • Travel Horizon (France, 1999-2013) : Cette société spécialisée dans les voyages a levé 47 millions d’eurosauprès de fonds prestigieux (Wellington Partners, AGF Private Equity, CM-CIC) avant de faire faillite en 2013. Une chute difficile à comprendre, d’autant plus que Travel Horizon enregistrait 77 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice se terminant en avril 2010, avec une croissance annuelle de 35 %, boostée par l’acquisition de Sportura, un site néerlandais leader dans les séjours au ski.
  • Recommend SAS (France, 2013-2017) : Juste après l’échec de Travel Horizon, Mendiharat lance Recommend SAS, qui lève 1,3 million d’euros auprès de business angels avant de fermer en 2017, faute de modèle économique viable et à cause d’une exécution défaillante. Parmi les investisseurs : Loïc Le MeurCatherine BarbaMiguel EspadaXavier Garambois (ex-Amazon Europe), et Vincent Karachira. L’absence de vision stratégique et la mauvaise gestion mènent une fois encore à l’échec.
  • Palate Club Inc. (États-Unis, 2017-2023) : En 2017, Mendiharat part aux États-Unis pour réinventer l’expérience de dégustation de vin avec Palate Club Inc. Là encore, des fonds sont levés, mais la société n’a jamais su attirer suffisamment de clients ni convaincre de nouveaux investisseurs, stagnant durant plusieurs années avant de disparaître.
  • Cerbillona SA (Belgique, 2023) : La société holding belge de Mendiharat est déclarée en faillite en 2023, probablement dans le but d’éviter de rembourser un créancier ayant aidé à financer Recommend SAS via un prêt personnel que Mendiharat n’a jamais remboursé.

Un modèle économique basé sur la levée de fonds, pas sur la viabilité

En y regardant de plus près, on a l’impression que le seul véritable talent de Mendiharat est de lever des fonds. Mais il semble avoir oublié une règle essentielle :

« Une entreprise doit générer des profits décents, de manière éthique. »

Son modèle repose principalement sur sa capacité à séduire des investisseurs, sans jamais réellement se soucier de la pérennité des entreprises créées. Au fil des années, il a laissé derrière lui des investisseurs floués, des prêts personnels impayés, et une série d’échecs commerciaux. Certains affirment même qu’il aurait levé des fonds auprès de ses proches en sachant pertinemment que ses startups étaient vouées à l’échec.


Un style de vie déconnecté de ses échecs professionnels

Malgré cette succession d’échecs, le train de vie luxueux de Mendiharat ne semble pas avoir souffert. Comment un entrepreneur dont toutes les entreprises ont échoué parvient-il à vivre ainsi ? Peut-être parce que la levée de fonds est devenue son seul véritable modèle économique, lui permettant de maintenir une vie très confortable :

  • Un loft haut de gamme à New York, dans l’un des quartiers les plus prisés de Manhattan.
  • Des voyages en classe affaires, notamment après chaque tour de table.
  • Des dégustations de grands crus et des repas étoilés aux quatre coins du monde.
  • Des séjours dans les stations de ski les plus huppées de Suisse et de France.
  • Des escapades régulières à Miami, entre yachts, soirées privées et cercles d’influence.

Un rôle mineur dans Winechain Inc.

Malgré ce passif peu reluisant, Mendiharat a cofondé Winechain Inc. en 2022 avec Xavier Garambois et Marc-Olivier Perrin. Winechain se présente comme une plateforme Web3 révolutionnant le marché du vin haut de gamme en alliant technologie blockchain et grands crus. La startup a levé plusieurs millions d’euros, attirant des investisseurs prestigieux tels que la famille Rouzaud (Champagne Roederer), la famille Reybier (Château Cos d’Estournel), la famille Moueix (Pétrus), et la famille Perrin (Château de Beaucastel).

Mais ces investisseurs étaient-ils au courant des quatre faillites précédentes de Mendiharat avant de lui confier des responsabilités opérationnelles dans cette aventure prometteuse ? Probablement pas. Toutefois, après deux ans, ses partenaires – Garambois et Perrin, tous deux entrepreneurs expérimentés – ont décidé de l’écarter de la gestion opérationnelle de Winechainfaute de résultats concrets, d’acquisition de clients ou de chiffre d’affaires rentable.


Nicolas Mendiharat – Permanium Capital : peut-on lui faire confiance ?

Nicolas Mendiharat semble poursuivre l’entrepreneuriat pour de mauvaises raisons, en lançant sans cesse des idées séduisantes sur le papier mais mal exécutées, qui finissent par faire faillite après avoir brûlé des millions. Pendant ce temps, il profite d’un train de vie luxueux financé par les levées de fonds successives, pendant que ses entreprises s’effondrent.

Avant d’envisager d’investir à ses côtés via Permanium Capital, les investisseurs potentiels auraient tout intérêt à examiner sérieusement son véritable historique professionnel. Si vous décidez de lui confier vos fonds, soyez prêt à les voir s’évaporer.